Titre : |
Airs d'opéra français : dessus ; soliste et clavier |
Type de document : |
PARTITIONS |
Auteurs : |
Christoph Willibald GLUCK ; Benoît DRATWICKI, Editeur scientifique |
Mention d'édition : |
Nouveauté |
Editeur : |
Versailles : Centre de Musique Baroque de Versailles |
Année de publication : |
2023 |
Autre Editeur : |
Kassel, Basel, London [etc.] : Bärenreiter |
Collection : |
Recueils d'airs, ISSN 2428-7601 num. 14 - CAH.295 |
Importance : |
148 p. |
Format : |
30 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Effectif général dessus voc [1] Mots-clés air Titre significatif musique Armide ; Echo & Narcisse ; Iphigénie en Aulide ; L'arbre enchanté ; Orphée et Euridice
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Résumé : |
Cette anthologie, fruit d’une collaboration entre le Centre de musique baroque de Versailles et Bärenreiter, a pour but de rendre accessible à un large public la plupart des scènes et airs des opéras français de Gluck, sous forme de partitions chant-clavier. Elle est accompagnée d’une introduction sur le contexte et les interprètes, d’une mise en situation dramatique des extraits et du texte de chaque air, en français et en anglais. Ce troisième volume est destiné aux voix de dessus. La voix de «dessus léger» ou de «haut-dessus» est l’ancêtre du soprano colorature et du soprano lyrique léger modernes. Elle se développe au début du xviiie siècle, alors que la virtuosité vocale abandonne l’ancienne manière de l’air de cour orné au profit du goût italien moderne. Louis-Joseph Francœur lui prête un ambitus particulièrement large de deux octaves et une tierce (ut3-mi5), comparable à celui des castrats italiens, mais avec une tessiture utile d’une octave et une tierce (fa3-la4) : les notes extrêmes, dans le grave et dans l’aigu, ne doivent être chantées «qu’en passant». Particulièrement prisée du public, la voix de dessus léger incite les compositeurs à intégrer dans leurs ouvrages des ariettes virtuoses, des airs italiens, des ramages, et même des cantatilles entières. Elle permet aussi le développement d’airs avec instruments concertants (flûte, hautbois ou trompette notamment). Lorsque Gluck entreprend de réformer l’opéra français, ces voix légères et vocalisantes quittent progressivement la scène. À trois reprises cependant, le compositeur fait exception en quittant le grand genre de la tragédie : d’abord avec Cythère assiégée (1759, reprise à Paris en 1775), puis L’Arbre enchanté (1759, reprise à Versailles en 1775), et, en 1779, Écho et Narcisse, son dernier ouvrage français.
Christoph Willibald Gluck, né en 1714 en Bavière, est originaire de Bohême. Ses premiers opéras-comiques français datent de son installation à Vienne, en 1750, pour la troupe d’acteurs français de la cour impériale. L’Académie royale de musique de Paris, en crise depuis la Querelle des Bouffons, fait appel à lui en 1774. Le succès prodigieux d’Iphigénie en Aulide, suivi des nouvelles versions d’Orphée et Eurydice (1774), puis d’Alceste (1776), puis la réécriture d’Armide à partir du livret de Quinault (1777) supplantent définitivement les opéras de Lully et Rameau à l’Académie. |
Note de contenu : |
Iphigénie en Aulide
1. Heureux guerriers, volez à la victoire (Une Grecque)
Orphée et Eurydice
2. Si les doux accords de ta lyre (L'Amour)
3. Soumis au silence (L'Amour)
L'arbre enchanté
4. Si l'amour était un crime (Claudine)
5. Pour me plaire (Lucette)
6. Que l'objet qui m'engage (Claudine)
Cythère assiégée
7. Ah ! Quel bonheur d'aimer (Daphné)
8. Le barbare (Charite)
9. Dieu puissant ! embrase de ta flamme (Daphné)
10. Quelle audace, soldats (Daphné)
11. Mon coeur se plaît au bruit des armes (Chloé)
12. Nymphes, chantez victoire (Daphné)
13. L'aimable paix règne en ces asiles (Chloé)
Armide
14. On s'étonnerait moins (Une Bergère)
Écho et Narcisse
15. Rien dans la nature (L'Amour)
16. Amusez, sachez plaire (L'Amour)
17. Peut-être d'un injuste effroi (Écho)
18. Vous différez nos jeux (Églé) |
Permalink : |
https://bibliotheque.cmbv.fr/index.php?lvl=notice_display&id=19416 |
Airs d'opéra français : dessus ; soliste et clavier [PARTITIONS] / Christoph Willibald GLUCK ; Benoît DRATWICKI, Editeur scientifique . - Nouveauté . - Versailles : Centre de Musique Baroque de Versailles : Kassel, Basel, London [etc.] : Bärenreiter, 2023 . - 148 p. ; 30 cm. - ( Recueils d'airs, ISSN 2428-7601; 14 - CAH.295) . Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Effectif général dessus voc [1] Mots-clés air Titre significatif musique Armide ; Echo & Narcisse ; Iphigénie en Aulide ; L'arbre enchanté ; Orphée et Euridice
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Résumé : |
Cette anthologie, fruit d’une collaboration entre le Centre de musique baroque de Versailles et Bärenreiter, a pour but de rendre accessible à un large public la plupart des scènes et airs des opéras français de Gluck, sous forme de partitions chant-clavier. Elle est accompagnée d’une introduction sur le contexte et les interprètes, d’une mise en situation dramatique des extraits et du texte de chaque air, en français et en anglais. Ce troisième volume est destiné aux voix de dessus. La voix de «dessus léger» ou de «haut-dessus» est l’ancêtre du soprano colorature et du soprano lyrique léger modernes. Elle se développe au début du xviiie siècle, alors que la virtuosité vocale abandonne l’ancienne manière de l’air de cour orné au profit du goût italien moderne. Louis-Joseph Francœur lui prête un ambitus particulièrement large de deux octaves et une tierce (ut3-mi5), comparable à celui des castrats italiens, mais avec une tessiture utile d’une octave et une tierce (fa3-la4) : les notes extrêmes, dans le grave et dans l’aigu, ne doivent être chantées «qu’en passant». Particulièrement prisée du public, la voix de dessus léger incite les compositeurs à intégrer dans leurs ouvrages des ariettes virtuoses, des airs italiens, des ramages, et même des cantatilles entières. Elle permet aussi le développement d’airs avec instruments concertants (flûte, hautbois ou trompette notamment). Lorsque Gluck entreprend de réformer l’opéra français, ces voix légères et vocalisantes quittent progressivement la scène. À trois reprises cependant, le compositeur fait exception en quittant le grand genre de la tragédie : d’abord avec Cythère assiégée (1759, reprise à Paris en 1775), puis L’Arbre enchanté (1759, reprise à Versailles en 1775), et, en 1779, Écho et Narcisse, son dernier ouvrage français.
Christoph Willibald Gluck, né en 1714 en Bavière, est originaire de Bohême. Ses premiers opéras-comiques français datent de son installation à Vienne, en 1750, pour la troupe d’acteurs français de la cour impériale. L’Académie royale de musique de Paris, en crise depuis la Querelle des Bouffons, fait appel à lui en 1774. Le succès prodigieux d’Iphigénie en Aulide, suivi des nouvelles versions d’Orphée et Eurydice (1774), puis d’Alceste (1776), puis la réécriture d’Armide à partir du livret de Quinault (1777) supplantent définitivement les opéras de Lully et Rameau à l’Académie. |
Note de contenu : |
Iphigénie en Aulide
1. Heureux guerriers, volez à la victoire (Une Grecque)
Orphée et Eurydice
2. Si les doux accords de ta lyre (L'Amour)
3. Soumis au silence (L'Amour)
L'arbre enchanté
4. Si l'amour était un crime (Claudine)
5. Pour me plaire (Lucette)
6. Que l'objet qui m'engage (Claudine)
Cythère assiégée
7. Ah ! Quel bonheur d'aimer (Daphné)
8. Le barbare (Charite)
9. Dieu puissant ! embrase de ta flamme (Daphné)
10. Quelle audace, soldats (Daphné)
11. Mon coeur se plaît au bruit des armes (Chloé)
12. Nymphes, chantez victoire (Daphné)
13. L'aimable paix règne en ces asiles (Chloé)
Armide
14. On s'étonnerait moins (Une Bergère)
Écho et Narcisse
15. Rien dans la nature (L'Amour)
16. Amusez, sachez plaire (L'Amour)
17. Peut-être d'un injuste effroi (Écho)
18. Vous différez nos jeux (Églé) |
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