Titre : |
Amarillis : pastorale [en cinq scènes] |
Type de document : |
musique notée |
Auteurs : |
André CAMPRA ; Antoine DANCHET, Librettiste |
Titres uniformes : |
CAMPRA, A. - Amarillis
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Importance : |
56 p. |
Note générale : |
Partition. - 6 voix solistes, Orchestre à 5, Choeur à 4. - Cette pièce a été composée pour remplacer une entrée du ballet des Muses, la pastorale, ayant déplu au public lors de la création (1703). elle reprend intégralement la scène de divertissement. Durée approximative : 30 à 45 mn.
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Catégories : |
Effectif général soli, choeur [1], orchestre, bc Mots-clés divertissement ; pastorale ; petit opéra Lieux concernés France Période concernée 17e siècle ; 18e siècle Titre significatif musique Amarillis
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Note de contenu : |
Provenance : Paris : BN : Vm2 223.
- Scène 1 : Le théâtre représente un hameau et sur le devant un autel. Amarillis seule.
Amarillis, qui doit être sacrifiée pour apaiser la colère de Diane, se désole : elle mourrait sans se plaindre si elle pouvait avouer son amour à Mirtil.
- Scène 2 : Mirtil, Amarillis.
Survient Mirtil, informé de l'infortune d'Amarillis. ll lui fait part de son désir de périr par amour pour elle. L'héroïne lui révèle alors ses feux.
- Scène 3 : Montan, le sacrificateur de Diane. Troupe de bergers et de bergères.
Alors que Montan s'apprête à sacrifier Mirtil, un "trouble inconnu" s'empare de lui, et l'empêche de servir la déesse.
- Scène 4 : Diane dans son char. Montan sacrificateur de Diane et les mêmes acteurs de la scène précédente.
Diane paraît et leur apprend que sa colère est apaisée. Elle révèle Ã
Montan que Mirtil est le fils qui lui fut ravi à la naissance. Les acteurs se
réjouissent de l'heureuse issue du drame.
- Scène 5 : Mirtil, Montan, Amarillis et les bergers rendent hommage aux dieux protecteurs de leurs hameaux, avant de chanter les plaisirs d'amour.
Cette partition s'organise comme une tragédie miniature : La première scène expose le drame, alors que la seconde fait croître la tension dramatique par les aveux réciproques des deux héros. C'est au cours de la scène suivante, scène centrale et pivot de la pièce, que la tension atteint son paroxysme, avec le sacrifice que Montan ne parvient pas à exécuter. L'avant dernière scène résoud le drame par l'intervention de Diane. Une scène de divertissement clôt la pastorale.
Plusieurs pages intéressantes :
- la symphonie qui ouvre la pastorale. très expressive, dont les deux parties de dessus conviennent parfaitement aux flûtes traversières : la tonalité (ut mineur). mais aussi la tessiture utilisant essentiellement le médium. parfois le grave de la flûte contribuent à donner à cette symphonie toute sa gravité et sa douceur:
- l'air d'Amarillis, "J'aime en secret Mirtil" (p. 4-6), accompagné par les violons, hautes-contres, tailles et la basse continue.
- le plus beau passage se trouve dans la troisième scène dont les éléments sont typiques de la tragédie : la préparation du sacrifice, avec l'invocation solennelle de Montan, mais surtout le très beau récitatif du sacrificateur qui ne peut se résoudre à accomplir son devoir.
Toutes les hésitations du personnage sont traduites par des modulations, des changements de tempo ou des courbes mélodiques judicieusement choisies.
- le divertissement contraste avec le reste de la partition par sa gaité et son insouciance. On y trouve le procédé courant d'alternance de danses instrumentales et de danses chantées. déterminant plusieurs sections. |
Adresse : |
Manuscrit |
En ligne : |
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8540979w |
Permalink : |
https://bibliotheque.cmbv.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10856 |
Amarillis : pastorale [en cinq scènes] [musique notée] / André CAMPRA ; Antoine DANCHET, Librettiste . - [s.d.] . - 56 p. Oeuvre : CAMPRA, A. - AmarillisPartition. - 6 voix solistes, Orchestre à 5, Choeur à 4. - Cette pièce a été composée pour remplacer une entrée du ballet des Muses, la pastorale, ayant déplu au public lors de la création (1703). elle reprend intégralement la scène de divertissement. Durée approximative : 30 à 45 mn.
Catégories : |
Effectif général soli, choeur [1], orchestre, bc Mots-clés divertissement ; pastorale ; petit opéra Lieux concernés France Période concernée 17e siècle ; 18e siècle Titre significatif musique Amarillis
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Note de contenu : |
Provenance : Paris : BN : Vm2 223.
- Scène 1 : Le théâtre représente un hameau et sur le devant un autel. Amarillis seule.
Amarillis, qui doit être sacrifiée pour apaiser la colère de Diane, se désole : elle mourrait sans se plaindre si elle pouvait avouer son amour à Mirtil.
- Scène 2 : Mirtil, Amarillis.
Survient Mirtil, informé de l'infortune d'Amarillis. ll lui fait part de son désir de périr par amour pour elle. L'héroïne lui révèle alors ses feux.
- Scène 3 : Montan, le sacrificateur de Diane. Troupe de bergers et de bergères.
Alors que Montan s'apprête à sacrifier Mirtil, un "trouble inconnu" s'empare de lui, et l'empêche de servir la déesse.
- Scène 4 : Diane dans son char. Montan sacrificateur de Diane et les mêmes acteurs de la scène précédente.
Diane paraît et leur apprend que sa colère est apaisée. Elle révèle Ã
Montan que Mirtil est le fils qui lui fut ravi à la naissance. Les acteurs se
réjouissent de l'heureuse issue du drame.
- Scène 5 : Mirtil, Montan, Amarillis et les bergers rendent hommage aux dieux protecteurs de leurs hameaux, avant de chanter les plaisirs d'amour.
Cette partition s'organise comme une tragédie miniature : La première scène expose le drame, alors que la seconde fait croître la tension dramatique par les aveux réciproques des deux héros. C'est au cours de la scène suivante, scène centrale et pivot de la pièce, que la tension atteint son paroxysme, avec le sacrifice que Montan ne parvient pas à exécuter. L'avant dernière scène résoud le drame par l'intervention de Diane. Une scène de divertissement clôt la pastorale.
Plusieurs pages intéressantes :
- la symphonie qui ouvre la pastorale. très expressive, dont les deux parties de dessus conviennent parfaitement aux flûtes traversières : la tonalité (ut mineur). mais aussi la tessiture utilisant essentiellement le médium. parfois le grave de la flûte contribuent à donner à cette symphonie toute sa gravité et sa douceur:
- l'air d'Amarillis, "J'aime en secret Mirtil" (p. 4-6), accompagné par les violons, hautes-contres, tailles et la basse continue.
- le plus beau passage se trouve dans la troisième scène dont les éléments sont typiques de la tragédie : la préparation du sacrifice, avec l'invocation solennelle de Montan, mais surtout le très beau récitatif du sacrificateur qui ne peut se résoudre à accomplir son devoir.
Toutes les hésitations du personnage sont traduites par des modulations, des changements de tempo ou des courbes mélodiques judicieusement choisies.
- le divertissement contraste avec le reste de la partition par sa gaité et son insouciance. On y trouve le procédé courant d'alternance de danses instrumentales et de danses chantées. déterminant plusieurs sections. |
Adresse : |
Manuscrit |
En ligne : |
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8540979w |
Permalink : |
https://bibliotheque.cmbv.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10856 |
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